Avec la rentrée parlementaire intervenue le 15 mars, le compte à rebours a commencé. Désormais, l’ennemi des élections c’est particulièrement le temps et tous ceux qui se complaisent dans l’atermoiement. Pourtant, certains, n’ayant aucune alternative à l’organisation des élections, continuent à demander le changement de gouvernent. Lever pareille option à neuf mois de l’organisation des élections fera perdre beaucoup de temps car, il va falloir recommencer de conciliabules qui généralement prennent plusieurs mois. Entretemps, lors de la rentrée parlementaire ce 15 mars, tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale, les mots d’ouverture de la session se sont faits avec un accent sur les élections. Dans son discours, Aubin Minaku, président du bureau de l’Assemblée nationale, est revenu plusieurs fois sur les joutes électorales. Il a même indiqué que le 15 décembre, lors de la clôture de la session de septembre, ce serait déjà la campagne électorale. Du côté Sénat, le ton était le même. « Honorables Sénateurs, nous nous approchons inexorablement des échéances électorales. Le Sénat est tenu de rassembler tous les efforts pour que toutes les contraintes relevant de sa compétence soient levées », a déclaré Léon Kengo, président du Sénat. Ainsi, si l’option de changer de gouvernement est levée en ce moment, elle aura, à coup sûr, des conséquences sur le calendrier électoral dont la date du 23 décembre ne sera plus respectée. Apparemment, certains, n’étant pas sûrs de gagner les élections, voudraient créer une sorte de cafouillage afin de chercher à entrer au gouvernement et tirer les choses en longueur.
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