Des vidéos et documents réunis pour nuire. Des réseaux sociaux, apprend-t-on, journalistes et politiciens y accordent un intérêt soutenu. Du coup éclate un vif débat avec une attitude « coupé-décalé ». Nombreux, sans esprit critique, accordent du crédit à ces documents signés par des inconnus et des vidéos qui alimentent des discussions sur Facebook, Whatsapp, twitter sans accorder. Or, dans un cas pareil, la jugeote devrait jouer un rôle capital. Curieusement, tous les « esclaves » des réseaux sociaux sont pris au piège.
La vidéo répandue ce matin comme une trainée de poudre a réussi à heurter la sensibilité de nombreux esprits, à tort ou à raison. Votre rédaction en ligne a préféré prendre la hauteur. Digne par ses investigations, elle a usé du principe journalistique de la confrontation des sources d’information. Sans céder à la chaleur des commentaires des uns et des autres, elle a joint les personnes incriminées dans les documents et vidéos. La vidéo vendue aux enchères, 14 mégabits ou plus, oblige certains esprits mal intentionnés à confondre une bagarre pendant que les images montrent clairement comment un agent de sécurité tente de repousser un travailleur venu s’informer auprès du dircab d’un dossier. La vidéo va jusqu’à montrer comment le calme est vite revenu après ce petit incident. Nulle part la vidéo montre un pugilat.
Le directeur de cabinet du Premier ministre, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est la cible d’une clique de politiciens véreux, chassés de la Primature pour leur méconduite, composée de conseillers techniques spéciaux, chargés d’études ; etc… Cette clique de soi-disant anciens proches instrumentalisent les journalistes, journaux, voire les médias de renommée internationale. Le moment semble avoir été bien trouvé pour ces nostalgiques habitués de la « maison blanche » du bâtiment du gouvernement pour tuer le lion par le dos. Le Premier Ministre en visite officielle à l’extérieur du pays avait pris soin d’avertir son cabinet d’éventuelles menaces des internautes de circonstance. Il ne semble pas être surpris par le coup orchestré par ces derniers qui n’en sont pas à leur premier et dernier forfait. C’est connu de tous. Ils marchandent désormais un plan politique « Transition sans Kabila » pour manifester leur hargne contre la personne visée, après avoir échoué dans tous leurs coups. C’est Tshibala le problème. Dans ses récurrentes sorties médiatiques, Bruno Tshibala n’a cessé de demander aux Congolaises et Congolais de se préparer à aller aux élections le 23 décembre 2018 et de ne pas se laisser distraire par certaines mauvaises langues qui prédisent nuit et jour l’hécatombe.
CP Edmond Izuba
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