Malgré le flop de son projet funeste avec Tshiani, Nsingi Pululu revient à la charge

Selon la proposition de loi que le député Nsingi Pululu a dit déposer le 3 décembre 2021 au bureau de l’Assemblée nationale, pour devenir président de la République, le candidat à ce poste doit avoir été député national ou sénateur.   D’après lui, ceci permet d’éviter des stagiaires à la tête du pays.

Jusqu’auboutisme, malgré le plouf de sa proposition de loi mettant en exergue l’aspect « Congolais né de père et de mère », on croyait Nsingi retourné aux études, surtout à cause de l’amateurisme et manque de réaliste dont il avait fait montre par le passé face à Christel Vuanga, sur les ondes d’une radio locale. L’homme est de retour avec la même recette, mais avec une innovation « maligne » : « avoir été député national ou sénateur pour se présenter à la présidentielle ».  « Il faut être Congolais d’origine, c’est-à-dire être né de père et de mère Congolais. Pour éviter d’avoir des stagiaires au sommet de l’État, pour devenir président de la République, il faut avoir été soit député national ou sénateur. Nous avons proposé des prérogatives conformément à l’article 11 de la constitution », a-t-il indiqué.

A bien voir, le député Nsingi veut insinuer que tous les parlementaires sont expérimentés dans la gestion et ont un niveau requis pour diriger un pays comme chef de l’Eta : même ceux que d’aucuns ont qualifié de parlementaires nommés. En outre, il dit que pour devenir sénateur, il faut avoir été soit député national ou député provincial. « Ce n’est pas seulement l’accès à la présidence de la République qui est concernée. Même pour être sénateur, il faut avoir été député national ou provincial. C’est toujours pour éviter des stagiaires au niveau du sénat. Le sénat, c’est la seconde lecture. Donc, une personne qui vient fraîchement d’être commerçant va faire la deuxième lecture alors qu’il n’avait jamais fait la première ! », a-t-il ajouté. Toutefois, le député Nsingi se limite là, sans dire ce que doivent être au préalable ceux qui cherchent à devenir des députés nationaux ou provinciaux.

Mauvais calculateur

Le président de la République, Félix Tshisekedi n’a jamais été pour ce projet, lui qui a toujours pensé que pour travailler pour le bien du Congo on ne doit pas forcement être Congolais de père et de mère.  Le député provincial Peter Kazadi et bien d’autres caciques de l’Union sacrée ont toujours considéré que le sujet que Nsingi met sur la table est un projet qui divise les Congolais, alors que face à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est du pays, tout le monde doit être focus sur les efforts visant le rétablissement de la paix.