La visite du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, au Rwanda le 25 mars 2019 et les propos qu’il a écrits dans le livre d’or du mémorial érigé pour le génocide de 1994 suscitent de commentaires divers sur les réseaux sociaux. Mais, Félix Tshisekedi n’est pas le premier chef de l’État à être critiqué sur ce qu’il a rédigé. Du coup, tout le monde devient professeur de la langue française.
Dans sa réaction rapide, en janvier 2018, aux propos maladroits du président américain, Donald Trump, qui avait traité certains pays africains de «pays de merde», Macky Sall avait commis une faute d’orthographe dans son tweet. Tous les internautes avaient remarqué la faute que le chef de l’État sénégalais avais commise, parce qu’étant visiblement pressé de réagir.
«Je suis choqué par les propos du Président Trump sur Haïti et sur l’Afrique. Je les rejette et les condamne vigoureusement. L’Afrique et la race noire mérite le respect et la considération de tous. MS», avait-il Twitté.
En principe, Macky Sall devait accorder en mettant le verbe mériter à la troisième personne du pluriel en écrivant «L’Afrique et la race noire MÉRITENT le respect et la considération de tous ». Lui avait plutôt écrit «mérite». En RDC, les mauvaises langues cherchent à attribuer la faute à n’importe qui. Pourtant, un chef de l’État est un humain qui peut omettre ou commettre une faute de français.
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