Au sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), organisé à Windhoek, en Namibie, le président Joseph Kabila a indiqué vendredi 17 août qu’il n’accepte aucun « chantage » concernant la présidentielle du 23 décembre. « Nous avons rejeté toute obligation ou tout chantage quant à notre processus électoral. Nous continuerons à être fermes sur ce dossier et à nous préparer au scrutin », a-t-il déclaré.
Depuis que le président de la République démocratique du Congo a désigné Emmanuel Ramazani comme candidat du Front commun pour le Congo (FCC) et de la Majorité présidentielle (MP), de réactions d’encouragement ont fusé de partout, mais aussi beaucoup de recommandations allant dans le sens de l’amélioration du processus électoral qui doit notamment être ouvert à tout le monde.
Tout comme en juillet devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, Joseph Kabila a amusé ses pairs en lançant :
« Est-ce que je vais vous manquer ou est-ce que c’est vous qui allez me manquer? ». C’était comme une façon de dire au-revoir.
Le président namibien, Hage Geingob, a pour sa part salué le « travail » de M. Kabila qui a permis « d’organiser les élections en décembre 2018 comme prévu ».
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