Après s’être trituré les méninges, Hugues Mpukuta Masamba, Coordonnateur de la Dynamique Miezi et candidat qui n’attend que les joutes électorales qui seront organisées le 23 décembre en République démocratique du Congo, propose, dans une riche réflexion, des pistes pouvant amener à l’organisation des élections selon les règles de l’art. Texte :
ACTUALITE SOCIO-POLITIQUE DE MA PATRIE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO EST DOMINEE, PAR LA QUESTION RELATIVE A L’ORGANISATION DES ELECTIONS.
En effet, le secret de la réussite du processus électoral dans notre pays rime avec quatre éléments :
Vouloir la démocratie c’est aussi accompagner, préparer, mobiliser la population pour assurer des élections crédibles, transparentes et démocratiques. Car la population peut empêcher toutes manœuvres visant à corrompre la conscience nationale et à briser la chaine du processus démocratique.
Il convient ici de féliciter la population congolaise, car contre vents et marrées elle a toujours été active pour participer à ce jeu du renouvèlement de la confiance démocratique, les taux de participations des deux précédentes élections frôlant le soixante-dix-neuf pourcent.
Les élections étant susceptibles d’imperfections, la seule voie qui permet de résoudre des conflits post- électoraux sont les Cours et Tribunaux.
La justice doit jouer son rôle de régulateur de l’équilibre social, les acteurs des juridictions compétentes qui devront rendre des jugements et arrêts des contentieux électoraux doivent rassurer et le faire conformément à la loi. Le pecunia et l’influence politique ne doivent pas canaliser leurs décisions, car quand le pecunia et la pression politique élisent domicile dans un palais de justice le droit s’enfuit par la fenêtre.
Celle-ci permettra à ces derniers à trouver des voies et moyens pouvant aboutir à la résolution des crises actuelles et futures. Nous ne devons jamais perdre de vue que le processus électoral est une émanation de l’homme, il y aura toujours des imperfections, le seule remède qui peut engendrer un climat de confiance mutuelle est l’harmonisation des vues dans un pays post-conflit comme le nôtre.
Un problème qu’on ne trouve qu’en Afrique !
L’élection étant une vertu du renouvèlement de la confiance démocratique, pour y être compétitif il y a certaines conditions que la loi électorale prévoit aux articles 103 et 104. Faute de quoi, l’inéligibilité voire l’art 10 de la loi susmentionnée s’applique.
REFLEXIONS
Quid de la déclaration du porte-parole de la Mouvance Présidentielle faisant état d’un probable inéligibilité de la candidature de Monsieur Bemba pour avoir était condamné du chef d’accusation de subornation des témoins par la CPI ?
Il convient de relever que la loi susmentionnée ne prévoit en aucun cas la subornation des témoins dans la nomenclature des infractions qui peuvent faire l’objet d’inéligibilité d’un candidat. Par ailleurs, tout juriste averti connait pertinemment le principe: Ubi lex voluit,dixit ubi lex noluit ,tacuit.
Par conséquent, la déclaration du porte parle de la MP ne fait que montrer à la face du monde, que quand on est emmerdé par les élections, on suscite des affaires inutiles et parallèles en vue de disqualifier certains et de distraire l’opinion jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.
DYNAMIQUE MIEZI
Coord Nat Maître HUGUES MPUKUTA MASAMBA
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