De plus en plus, beaucoup de personnes pensent que ce sont les constitutionnalistes issus de la « colline inspirée » ou des autres universités de la République démocratique du Congo qui sèment la confusion dans l’interprétation des lois. Les professeurs se contestent les mérites selon leurs tendances politiques. A la question de savoir s’il faut fermer la faculté de droit, les professeurs constitutionnalistes Jacques Djoli, Alphonse Ntumba Luaba et André Mbata ont répondu. André Mbata déplore le fait que certaines personnes qui ont fait la géologie au Japon se disent constitutionnalistes. Il estime qu’il faudrait continuer à faire confiance à l’intellectuel congolais mais, pas aux porteurs de diplômes qu’il qualifie de thuriféraires. D’après le professeur André Mbata, ce sont les « constitutionnalistes » qui ont obtenu politiquement leurs diplômes qui sont à la base des bévues en politique.
Pour sa part, Jacques Djoli trouve que ce n’est pas bien de fermer la faculté de droit. Il pense qu’il faudrait plutôt améliorer la qualité de certains enseignements de droit pour mettre fin à la délinquance des constitutionnalistes. Le droit, a-t-il dit, est comme la médecine, domaine dans lequel certains utilisent la science pour faire du mal. Il a toutefois reconnu que le mal est profond parce que même les appariteurs de la faculté de droit délivrent des faux documents. Selon Ntumba Luaba, le moindre mal serait de maintenir la Faculté de droit à l’université. Il rappelle qu’à l’époque où il n’y avait pas possibilité de faire le droit au Congo, ceux qui partaient en Belgique ne pouvaient pas faire le droit parce qu’il leur était interdit.
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