Le patron de de CINEKIN, Steve-Karl Munga Agbili a lancé les candidatures à l’endroit de tous ceux qui souhaitent investir dans les salles de cinéma en RDC. Lors d’un point de presse qu’il a animée vendredi 8 juin en la salle de cinéma (CINEKIN) située au Premier Shoping Mall, dans la commune de la Gombe, il a promis d’accompagner tous les opérateurs économiques qui vont sauter sur les opportunités alléchantes qu’il offre, de faire du business avec succès dans le cinéma. Les candidatures sont lancées à l’endroit de tous ceux qui habitent Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Matadi…. « Contactez-nous si vous voulez créer une salle de cinéma. Envoyez-nous votre candidature à l’adresse : franchise@cinekin.cd », a-t-il déclaré. Connaissant parfaitement le cinéma et tenant compte du fait qu’il y réussit brillamment, Steve-Karl Munga encourage les personnes désireuses d’investir dans les salles de cinéma de se confier à lui car, a-t-il dit, elles ne seront pas déçues. D’après lui, le cinéma va rapporter beaucoup d’argent aux entreprises franchisées qui vont adhérer. En seize mois, il a lui-même aménagé trois salles de cinéma et dans l’avenir il compte en inaugurer quatre. Les salles étant un intermédiaire entre ceux qui font de films et ceux qui les regardent, Munga Agbili tient davantage à industrialiser le secteur du cinéma en RDC en signant notamment des accords avec des entreprises franchisées, lesquelles vont bénéficier de son assistance permanente : équipements, stratégies…
La promotion du cinéma congolais
Le patron de CINEKIN veut, à l’instar de ce qui se fait dans d’autres pays du monde, promouvoir la culture congolaise par le cinéma. Après avoir rappelé ce qui véhiculait la culture dans l’Antiquité, au Moyen âge et au temps moderne, il a expliqué qu’aujourd’hui le cinéma est un média puissant pour la culture car, par son canal les Congolais peuvent montrer la grandeur de leur pays, parler de la forêt et des animaux comme les Okapi et les bonobos qui constituent toute une richesse. « Grace au cinéma nous pouvons raconter notre histoire », a-t-il affirmé avant d’ajouter que : « L’image qu’a la RDC aujourd’hui ne la vend pas. Il est temps de prendre possession de notre image et d’en être fiers même à l’étranger». D’après lui, avec le cinéma, la RDC peut jouer dans la cour de grands, jouer contre les équipes fortes. « Il faut qu’il y ait de salles de cinéma où on raconte cette histoire-là », a-t-il souhaité. Le Nigeria, a-t-il poursuivi, engrange annuellement 20 milliards de dollars grâce au cinéma. Le vœu du jeune producteur franchiseur est de voir la RDC posséder sa propre industrie cinématographique comme les Etats Unis qui ont Hollywood et l’Inde qui a Bollywood.
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