S’il y a à Kinshasa deux politiques qui aiment lancer des piques, voire des quolibets au régime en place, Seth Kikuni est l’un d’eux.
Jeune, intelligent, M. Kikuni ne rate jamais le gouvernement ou Fatshi, dans ses multiples interventions dans les médias. Il est comme quelqu’un qui tient permanement son stylo rouge pour corriger… Plusieurs de ses tweets l’illustrent, à l’instar du dernier : «3 ans après, les dirigeants qui nous ont promis monts et merveilles se font soigner à l’étranger. Que devons-nous conclure? Bon rétablissement. Nous t’aimons»
Seulement, on en vient à se poser la question de savoir s’il le fait comme moralisateur, opposant, …ou comme le dit si bien un pasteur d’une église évangélique de Kinshasa, féru des réseaux sociaux, quelqu’un qui fait du ”pétage».
Sinon, Seth Kikuni, dans ses analyses, ne fait pas que critiquer d’une façon acerbe. Il propose souvent de solutions alternatives.
Après s’être présenté à la présidentielle du 30 décembre 2018, Seth Kikuni, alors qu’on s’approche de 2023, n’a plus nourri une quelconque ambition de se lancer en lice. A-t-il tiré une leçon en tant que candidat malheureux à la dernière élection ? Est-il hanté par la peur de mordre de la poussière pour la seconde fois? Aucune conférence de presse, pas de meeting ou de manifestation politique, d’aucuns se demandent s’il ne fera désormais que faire la morale à ceux qui gouvernent. On y revient…
0 comments