C’est avec étonnement que l’opinion a appris qu’après le détournement spectaculaire des fonds alloués aux travaux de construction des sauts-de-mouton, le Directeur Général de l’Office des Routes Herman Mutima Sakrini voudrait encore détourner l’attention du public en accusant faussement et sans preuve l’Entreprise Chinoise CREC7, de n’avoir pas exécuté, en temps réel, les travaux des 100 jours du Président de la République.
Fausse manœuvre
On rapporte que, dans sa lettre du 14 février 2020, le Directeur général de l’Office des Routes affirme, « avec légèreté » avoir transmis un procès-verbal d’une réunion convoquée et qui avait permis d’identifier les causes et les pistes des solutions pour le démarrage des travaux au Kasaï Central.
Ce qu’il ne dit pas
Au cours de cette réunion que le DG évoque, affirme-t-on du côté de CREC7, l’entreprise chinoise avait soulevé des préalables quant à la reprise des travaux, mais, curieusement, Mutima Sakrini n’en fait pas cas, préférant se cacher derrière le détournement des fonds pour l’accuser à tort.
Le Président Tshisekedi serait-il roulé par M. Mutima ?
L’opinion se souviendra qu’à la date du 21 novembre 2019, le Conseiller Spécial du Président de la République en matière de sécurité, François BEYA, avait écrit au Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Gilbert KANKONDE pour l’informer de la nécessité de reprendre sans délai et sans condition les travaux d’asphaltage des artères de la Province du Kasaï Central qui se trouvent à ce jour dans un état piteux.
Selon la même correspondance, ces travaux d’asphaltage devront être exécutés par l’Entreprise Chinoise CREC7 dont l’expertise en la matière n’est plus à démontrer. Vraisemblablement, 6 mois après, le peuple Kasaïen s’étonne que les instructions du Chef de l’Etat soient restées lettre morte.
Entre temps, on indique que la DGM qui « roulerait » pour l’Office des Routes, avait bloquée sans raison valable, les passeports des ingénieurs de la firme internationale CREC7, qui furent chassés comme des chiens par le gouverneur du Kasaï Central, au mépris des lois et pratiques diplomatiques, mais surtout l’intention malveillante de l’Office des Routes de jouer au Ponce Pilate, fermant les yeux sur tout ce que CREC7 a réalisé sur la route Kananga-Lac Mumkamba et Mbuji-Mayi-Lac Mumkamba. Le DG de l’OR ne le dit pas aussi dans sa correspondance.
Où seraient passés les 4 250 000 dollars destinés aux travaux des 100 jours au Kasaï central ?
L’OR, avec en tête son DG doit s’expliquer sur la destination finale des 4 250 000 dollars destinés aux travaux des 100 jours dans le Kasaï Central. Probablement, il est le seul à détenir le secret. Contre toute attente, Herman Mutima aurait fait appel, moyennant des billets de banque, à certains médias peu crédibles, comme il en a l’habitude, pour tromper.
Un dossier qui mérite que la justice y regarde du dedans
Loin d’être un fait minimisable, ce dossier mérite bien d’être examiné devant les instances judiciaires, ce qui permettrait de tirer toutes les conséquences. Le sommet de l’Etat ferait mieux d’ouvrir l’œil et le bon.
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