L’Organisation non gouvernementale de défense de droits de femmes et de la fille, œuvrant à Kananga dans le Kasaï Central, se dit consterné par la recrudescence des cas de violences sexuelles commises sur les femmes et les mineures depuis le début de l’année 2020 dans l’ensemble de la province.
Selon sa secrétaire exécutive provinciale, Madame Nathalie Kambala, au moins 19 cas de violations de droits de femmes par voie sexuelle ont été identifiés et enregistrées par son organisation à travers ses services spécialisés en monitoring communautaire des incidents sur la protection de la femme et de la jeune fille.
Ces actes, fait-elle savoir, sont pour la plus part commis sur les mineures de moins de 10 ans par des bourreaux qui, pour la majorité sont familiers des victimes. Des actes qui minimisent la valeur et la dignité féminines.
Cette actrice de la société civile qui dénonce cette recrudescence de viols sur mineures et sur les femmes, rappelle a toute la communauté le mal qu’on fait subir à une femme ou une mineure innocente lorsqu’elle est violée et ce qu’elle peut ressentir et devenir après ces actes ignobles causés sur elle. C’est ainsi qu’il invite toute la communauté, plus particulièrement les auteurs de ces actes à considérer la femme ou les jeunes filles comme leurs partenaires et leurs responsables et dont ils devront protéger et sécuriser et non abuser d’elles.
Nathalie Kambala invite par ailleurs les autorités provinciales à mettre à la disposition de l’appareil judiciaire des moyens conséquents notamment le transport pour lui permettre de travailler dans ce domaine afin de mettre la main le plus vite possible sur les bourreaux auteurs de tous ces actes avant que ces derniers ne disparaissent et puissent répondre de leurs actes.
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