Il s’observe en début de la semaine du 29 juillet, dans les marchés de Kananga, au Kasaï central, une hausse vertigineuse de prix du maïs.
Une mesurette communément appelé Meka se négocie à 2300 FC voire 2800 FC, selon le constat fait par le reporter de voxpopuli.cd sur le terrain.
Une situation qui laisse perplexes les Kanangais, compte tenu de la conjoncture économique actuelle dans cette contrée du pays. Ce qui étonne, le prix de cette denrée alimentaire s’est négocié, il y a peu, la semaine écoulée, entre1500 et 1600 FC.
La ville de Kananga étant administrative, les commerçants se sont toujours ravitaillé en maïs dans la province du Kasaï, précisément dans le territoire de Mweka où son acheminement se fait grâce à la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC), cela en collaboration avec le CEPA (comité d’évacuateurs et acheteurs de produits agricoles); qui souvent n’est pas rationnel.
La population s’inquiète par ailleurs de cette hausse de prix du maïs sur tous ses marchés. Pourtant, il s’agit d’une denrée plus consommée dans cette partie du pays.
À eux seuls, les transporteurs communément appelés Bayanda n’arrivent pas à ravitailler la ville de Kananga en maïs. Or, la SNCC n’a pas aussi dépêché ses locomotives à Mweka pour l’acheminement dudit produit.
La décision du gouverneur Martin Kabuya de mai dernier, fixant le prix du maïs à 1000 FC pour un Meka et 5000 pour un Ekolo est restée lettre morte, car les marchands et marchandes n’ont jamais obtempéré à celle-ci.
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