Depuis mercredi 9 janvier matin, la tension est montée d’un cran dans la capitale congolaise. Les enjeux sont importants parce qu’il est question d’avoir ou de perdre le pouvoir. Partout on suppute : les dernières informations relatives aux élections sont commentées avec passion. Le verdict de Corneille Nangaa est très attendu pour départager les partisans de Martin Fayulu, d’Emmanuel Shadary et ceux de Félix Tshisekedi, les trois candidats favoris à la présidentielle. Alors que les membres de la plénière de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont en réunion d’évaluation et de délibération, les dispositions sécuritaires sont renforcées autour du siège de la CENI. Des sources proches de la centrale électorale, apprend-t-on, tout le monde est évacué, y compris les kambistes de la place Hugo Tanzambi. Personne n’est autorisée à entrer ou à sortir du siège de la CENI, d’après les instructions données par le président de la CENI. Jusque-là, le moment de l’annonce provisoire de la personne qui a gagné la présidentielle du 30 décembre 2018 n’est pas encore connu. Néanmoins, le car de reportage de la Radiotélévision nationale (RTNC), est déjà au siège de la CENI.
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