Réflexion : Opposition : la peur au ventre à cause du 23 décembre !

À neuf semaines de la tenue des élections, la peur a changé de camp. Les chantres de la démocratie multiplient des subterfuges pour retarder les élections appelées de tous les vœux par l’ensemble de la population congolaise et la communauté internationale.

Que veulent ces opposants notamment Félix Tshisekedi, Bemba, Katumbi, Kamerhe, Fayulu, Matungulu et Muzito. Dans un communiqué lu hier jeudi 11 octobre par le Président de l’ECIDE, les sept candidats, dont trois ont été invalidés, protestent contre l’usage de la machine à voter et  exigent la radiation des 10 millions d’électeurs sans empreintes du fichier électoral. Deux questions pour lesquelles la CENI n’a cessé de donner des explications claires à ses interlocuteurs, en ouvrant même l’accès  à ses informations aux experts des partis qui veulent bien jauger la virginité aussi bien des machines à voter que du fichier électoral.

Curieux, au lieu de se laisser guider et conseiller par des experts, les opposants veulent encore engager la rue. Pourtant, le peuple appelé  à manifester ne jure que par les élections le 23 décembre prochain.

Hier,  c’est la tête de Kabila qui était mise à prix, accusé  à tort de vouloir briguer un 3ème mandat malgré son engagement à respecter la Constitution. Aujourd’hui, Joseph Kabila a désigné son dauphin  à la tête d’une méga-plateforme aux couleurs très fédératrices, le FCC. Au moment où ce bulldozer se mobilise dans les coins et recoins du pays pour déployer sa stratégie électorale, les opposants n’ont que des faux-fuyants pour retarder l’élection.

Ils vont jusqu’à censurer les petits accents sur les propos de Nangaa pour envenimer le climat de sérénité.

Ce qui laisse dire à certaines langues que les ténors de l’Opposition ne sont pas prêts à  aller aux élections. Et de se demander, en quoi Fayulu, Kamerhe, Matungulu, Tshisekedi, etc. sont plus candidats que les autres qui ont testé avec leurs experts la machine à voter et n’ont trouvé aucun inconvénient d’aller aux élections le 23 décembre 2018. Exaspéré, leur collègue présidentiable Yves Mpunga n’a pas hésité d’accuser ces thuriféraires de l’Occident de prendre en otage toute la République au moment où le peuple veut et est à la porte de l’alternance.

Bien avant les marches de protestation qu’ils projettent à partir du 26 octobre prochain, les candidats incapables de se mettre d’accord sur une candidature unique, tiennent un meeting demain à Lubumbashi sans avoir tiré les leçons de celui du 29 septembre à Kinshasa.

Les Congolais ne sont pas dupes. On sait que beaucoup ont emprunté la caution de 100.000$ versés à la CENI lors du dépôt de candidatures. Et conscients de leur impréparation, ils veulent monter les enchères pour négocier autrement le pouvoir. Le fiasco de la mobilisation risque de les renvoyer à la retraite politique.

Correspondance particulière

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