Intervenant vendredi 22 juin comme invité sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI), le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa a expliqué que les élections se feront bel et bien avec la machine à voter. « Nous allons voter avec la machine à voter le 23 décembre et nous sommes bien engagés pour cela. Ma mission n’est pas de créer la confiance, elle est d’organiser les élections», a-t-il indiqué. « Nous n’allons pas partir d’audit en audit, notre mission n’est pas d’auditer, elle est d’organiser les élections et nous avons un plan logistique qui est déjà là. Fin septembre toutes les machines seront au Congo », a-t-il déclaré.
Pour Corneille Nangaa, cap est maintenant sur les élections, le moment n’étant plus à parler crise de confiance, sujet qu’il considère comme détail inutile qui retarde les élections. Concernant le fichier électoral, il renvoie à l’audit des experts de la Francophonie qui avaient affirmé qu’il est inclusif, exhaustif et actualisé. « Il n’y a pas un fichier électoral au monde qui soit fiable totalement », a-t-il lâché, concluant que : « il n’’y aura pas d’audit ». Qui va assumer le retard qui viendra ? A-t-il questionné. La question du fichier électoral, a-t-il martelé, est derrière nous. Pour ce qui est de l’appui extérieur au processus électoral, il a indiqué qu’il n’a pas de soutien à demander à la Monusco. Le gouvernement, a-t-il précisé, a levé l’option de ne pas demander l’assistance.
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