La campagne de vaccination contre la fièvre hémorragique à virus Ebola démarre lundi 21 mai dans la ville de Mbandaka et dans le territoire de Bikoro. L’annonce a été faite samedi 19 mai par le Programme élargi de vaccination (PEV). Selon le docteur Guillaume Ngoie, directeur du PEV, c’est Oly Ilunga, ministre de la Santé publique, qui va donner le coup d’envoi de la campagne. Et lui de préciser que la vaccination concerne uniquement les prestataires et les personnes qui ont eu des contacts avec les malades, que l’opération de vaccination a ciblé. Le docteur Guillaume Ngoie estime que le vaccin va aider à arrêter rapidement la propagation de la maladie étant donné qu’il a déjà montré son efficacité. « Si nous acceptons que ce vaccin soit utilisé chez nous, c’est parce que cela a prouvé son efficacité et que c’est une opération qui va nous aider à arrêter très rapidement l’épidémie qui est en cours ici dans la province. Pour un début, on ne va pas y aller à large échelle parce que ce vaccin coûte très cher », a-t-il expliqué. Le matériel de chaîne de froid pour lequel on s’inquiétait pour la conservation du vaccin est déjà disponible à Mbandaka et un autre dans la zone de santé de Bikoro. Le gouverneur de province Bobo Boloko, quant à lui, a appelé ses administrés à la prévention et à contacter les centres hospitaliers les plus proches lorsqu’ils constatent que quelqu’un de leur environnement manifeste des signes d’Ebola.
Par ailleurs, Moïse Katumbi, président de la plateforme « Ensemble pour le changement » plaide pour la solidarité de la communauté internationale dans le but de vaincre l’épidémie hémorragique à virus Ebola. « Si rien n’est fait pour endiguer l’épidémie, nous risquons malheureusement de vivre au cœur du continent la tragédie qui s’est déroulée il y a quelques années au Libéria, au Sierra Léone et en Guinée. Les conséquences pour le continent seraient dramatiques. Tout doit être fait pour éviter le scénario du pire », indique Moïse Katumbi dans un communiqué rendu public le 20 mai.
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