Cité par un média en ligne dans un détournement de 6 millions de dollars de salaires des membres du cabinet de la Primature et de 7,8 millions de dollars des frais de fonctionnement, le directeur de cabinet du Premier ministre Bruno Tshibala, Michel Nsomue Nsomue réplique. Dans sa mise au point faite le 3 mars 2018, il indique que les décaissements fictifs dont il est question dans l’article de presse sont une invention des ennemies de l’orthodoxie financière sévèrement instaurée dans la gestion du cabinet du Premier ministre. À l’en croire, les auteurs de cette machination sont tout simplement déçus dans leurs calculs égoïstes de s’enrichir trop facilement sur le dos du Trésor public. « Non seulement ils publient, dans les réseaux sociaux, des tableaux insensés avec des montants qui ne reposent sur aucun document comptable, allant jusqu’à confondre des concepts financiers élémentaires, bien plus ils ignorent que la Primature ne s’arrête pas au seul cabinet du Premier ministre », fait-il remarquer. Et lui de s’interroger : faut-il apprendre aux personnes supposées intellectuelles qu’un plan de trésorerie n’est pas une somme des décaissements effectués, qu’il existe, en plus du cabinet, une administration et des cellules rattachées qui fonctionnent comme des entités à part entière au sein de la Primature ? Pour Nsomue Nsomue, le cabinet du chef du gouvernement s’abstient d’humilier les auteurs de ce qu’il qualifie des ridicules diffamations qui n’ont, pour appuyer leur déraison, que le seul moyen de l’injure facile et de la diabolisation de tous ceux qui leur appliquent la rigueur de la gestion. « Il y a encore des auditoires où ils peuvent apprendre les Finances publiques », argue-t-il.
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