Le Maroc déjà membre du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) pour un mandat de trois ans (2022-2025), accède à partir du 1er février 2024, à la présidence de cet important organe décisionnel chargé de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité sur le continent africain.
La présidence marocaine du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour ce mois de février, est la troisième depuis son retour à l’Union africaine en janvier 2017, indique un communiqué du Département marocain des Affaires étrangères.
En effet, après septembre 2019, durant son premier mandat à la tête de cet organe (2018-2020) et octobre 2022, au titre de son mandat triennal (2022-2025), cette troisième présidence s’inscrit dans la continuité des efforts constants du Royaume du Maroc en faveur de la paix, de la sécurité et du développement en Afrique.
La contribution du Royaume à l’action africaine commune est guidée par la vision clairvoyante du Roi Mohammed VI, qui place les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain en matière de paix, de sécurité et de développement, au centre de l’agenda panafricain, souligne le communiqué, ajoutant que l’accès du Maroc à la présidence du CPS constitue un prolongement de son engagement visant à répondre aux divers défis sécuritaires guettant le continent africain, dans le cadre d’une nouvelle approche globale et multidimensionnelle, basée sur le Nexus paix, sécurité et développement, telle que consacrée par la 1ère Conférence politique de l’UA sur le Nexus paix, sécurité et développement, tenue à Tanger en octobre 2022.
La présidence marocaine, qui coïncide en ce mois de février avec la tenue à Addis-Abeba du 37ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, prévoit dans son programme mensuel une réunion ministérielle du CPS autour du thème: «Connectivité: voie vers le renforcement de la paix, de la sécurité et de l’intégration en Afrique», ainsi qu’une série de réunions des représentants permanents, pour délibérer sur des thématiques prioritaires pour l’Afrique dans le sillage de l’expertise avérée du Royaume chérifien dans ces domaines. Il s’agit des questions liées à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, la sécurité sanitaire et sa relation avec la paix et la sécurité, la justice transitionnelle et la consolidation de la paix post-conflit, la prévention et la lutte contre l’utilisation des enfants soldats, ainsi que le suivi de la Conférence de Tanger sur le Nexus paix, sécurité et développement.
EG
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