Pas facile de se faire élire au terme des élections législatives nationales qui seront organisées en république démocratique du Congo en décembre 2023 car elles seront très compétitives. Ce chiffre pléthorique donne l’ampleur du défi que chacun doit relever car il ne s’agit pas d’une sinécure. Tenez. Il n’y a que 500 sièges à l’Assemblée nationale.
En effet, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a révélé, mardi 25 juillet, que le nombre de candidatures à la députation nationale a atteint la barre de 20 000. Denis Kadima, président de la centrale-électorale, rappelle qu’au cycle électoral de 2018, la CENI avait enregistré 15 000 dossiers de candidatures. Il se félicite de ce record battu étant donné que dans les sept jours de la prolongation du délai accordé par son institution pour l’inscription des candidatures aux législatives nationales nombreux ont été les candidats qui ont afflué.
Le président de la CENI estime qu’avec ce chiffre élevé de candidats à la députation nationale, ce cycle électoral s’avère très compétitif pour cinq cent sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale. En effet, il faudrait arriver à réunir plusieurs conditions pour pouvoir maximiser ses chances. Entre autres, outre la popularité, le candidat devrait être présenté par un parti politique ayant pignon sur rue, en plus d’avoir assez de moyens financiers pour battre campagne (offrir, comme il en est de coutume depuis un certain temps, des polos, bières, argent ou construire des ponts…). Laconiquement, les chances sont très minimes pour les candidats qui y viennent comme à la loterie. Point n’est besoin de se faire des illusions, ce serait insensé de dilapider tous ses maigres moyens lorsqu’on n’ a pas la conviction.
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