Il s’est passé des crimes très odieux et tragiques la nuit de dimanche à lundi 2 septembre 2024 à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Des Congolais incarcérés dans ce centre pénitentiaire et de rééducation, dont certains ne seraient même pas condamnés, ont été tués en désordre. Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Me Jacquemin Shabani a donné un bilan de 129 morts, dont 24 tués par balles, sans compter une centaine des blessés. Une situation qui inquiète au plus haut point, l’ONG « Paroles des Opprimés » qui se dit très consternée et condamne avec la dernière énergie ce qu’elle appelle « les massacres de Kinshasa ».
Le président Alex Ndomba Kaputu, dans son communiqué parvenu mardi à voxpopuli.cd, exige des enquêtes indépendantes pour clarifier les causes de ces tueries et établir les responsabilités des uns et des autres.
Excédée, l’ONG affirme que les Congolais sont fatigués du discours des hommes politiques congolais, selon lequel « une enquête est ouverte » à chaque fois qu’il y a des cas pareils, mais dont les conclusions n’aboutissent jamais. Tel est le cas des incidents survenus en juillet dernier au stade des Martyrs de la Pentecôte, au concert de l’artiste musicien Mike Kalambayi.
Torp c’est trop
L’ONG « Paroles des opprimés » souhaite que cette fois-ci, les conclusions des enquêtes, lesquelles doivent être indépendantes, soient annoncées à la télévision, et que les auteurs desdites tueries subissent la rigueur de la loi.
En attendant, l’ONG « Paroles des Opprimés » se joint aux voix des compatriotes épris de douleur et leur présente ses sincères condoléances.
EG
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