Le Rapporteur du Sénat, Michel Kanyimbu Shindany se réjouit au sujet de la plénière tenue le 19 juillet 2021 en visioconférence en vue de l’examen et adoption de la loi portant prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu. Après le gouvernement, la Chambre haute du Parlement se familiarise ainsi avec les Nouvelles technologies de l’information et de laCommunication.
Après la clôture de la session de mars par le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, Michel Kanyimbu, dans un communiqué, avait indiqué que le Sénat allait être disponible en vue d’examiner et de voter la loi portant prorogation de l’état de siège. C’est exactement ce qui s’est fait. Le Rapporteur du Sénat y a mis toutes ses énergies afin de réussir le pari. Lors d’un échange avec la presse ce 22 juillet 2021, le porte-parole du Sénat qu’il est, a dit toute sa satisfaction concernant la plénière organisée en visioconférence le 19 juillet 2021. « _Je peux dire coup de chapeau d’abord à tous les collègues sénateurs. Tout le monde dit que c’est une chambre de vieux, mais pas forcément sur les nouvelles technologies, il y a des gens intelligents, il y a des gens très aptes, ils se sont adaptés très vite »_ , a-t-il déclaré. Aujourd’hui, a-t-il renchéri, nous ne pouvons pas nous passer de la nouvelle technologie et surtout avec cette pandémie de Covid-19. « _Nous voulons protéger des vies. On a eu plus de 30 cas de nos collègues et collaborateurs qui ont été testés positifs. Alors, c’était une opportunité pour nous d’introduire cette nouvelle technologie et merci à tout le monde, nous avons réussi la première expérience, je pourrai dire que c’est l’une de promesses de campagne du bureau. Nous avions promis de faciliter le travail au niveau du Sénat et c’est chose faite et je crois que nous continuerons comme ça »_ , a-t-il ajouté.
*Le quorum atteint*
Selon le rapporteur du Sénat, la plénière en visioconférence s’est passé dans des très bonnes conditions. « _On a eu à atteindre 78 sénateurs, on a vu que tout le monde s’est bien appliqué. Le Sénat est content d’avoir fait ce premier pas_ », fait-il observer. En tout cas, avise-t-il, c’est prévu que ce soit comme ça prochainement. « _Sauf imprévu, nous allons siéger en vidéoconférence pour la prochaine prorogation ainsi que pour la matière sur l’Agence pour la lutte contre la corruption_ », a-t-il annoncé.
*La décision de clôturer la session de mars*
Le Rapporteur de la Chambre haute du parlement a aussi levé l’équivoque par rapport à la décision de clôturer la session parlementaire de mars. D’après ses explications, c’est sur base de l’arrêt de la Cour constitutionnelle N°1584 que tout s’est fait. L’initiative, a-t-il affirmé, était venue du président de l’Assemblée nationale demandant l’interprétation de l’article 144 et exactement la cour a autorisé en disant : « _Les chambres parlementaires peuvent clôturer leurs sessions de manière exceptionnelle et demeurer disponibles tous les quinze jours pour proroger l’état de siège »_ .
Il y a une décision signée par le président du Sénat, rappelle-t-il, convoquant la session extraordinaire, une situation prévue par le règlement intérieur : deux matières sont programmées, la première, celle prévue par la constitution (la prorogation de l’état de siège), et la deuxième (le projet de loi sur l’Agence de la lutte contre la corruption).
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