La ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Néné Ilunga Nkulu a présidé, jeudi 31 décembre 2020, la cérémonie de signatures conjointes du contrat-programme de performance exercice 2021 de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP).
Le contrat-programme de performance 2021 a été signé respectivement par Madame la ministre d’Etat elle-même, l’Administrateur directeur général de l’INPP Maurice Tshikuya Kayembe, François Dima, le président du Conseil d’administration de l’INPP, et par Angélique Inzun Okomba, secrétaire général à l’Emploi et au Travail. Dans celui-ci, les dirigeants de l’INPP ont soumis, pour approbation, le budget de leur établissement-public, pour l’exercice 2021. « Le budget dont question a été approuvé par la tutelle, conformément au procès-verbal du 22 décembre 2020 ayant sanctionné les travaux de son examen par la commission d’experts de leurs parties », stipule l’article 2 du contrat-programme. Le budget approuvé, précise-t-on, est mué en contrat en contrat de performance dont l’objet consiste à lier les deux parties pour garantir sa bonne exécution.
L’engagement de l’INPP
Dans ce dernier contrat, l’INPP s’engage à mettre en place une gestion budgétaire capable de favoriser l’atteinte des objectifs retenus pour l’exercice 2021: former 48 903 stagiaires ; responsabiliser les directeurs provinciaux dans la gestion de leurs entités ; réaliser le suivi post-formation et l’appui à l’emploi ; assurer la maintenance des équipements et bâtiments ; analyser les besoins en formation des entrepris et administrations pour proposer des actions adaptées ; fidéliser les entreprises dans le paiement des cotisations patronales ; et réaliser les enquêtes sur la satisfaction des bénéficiaires. Toutefois, plusieurs articles dudit contrat ressortent l’engagement que prend le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale d’appuyer l’INPP sur tous les plans.
Toute la joie de Maurice Tshikuya
Maurice Tshikuya, ADG de l’INPP, a eu des mots justes pour remercier docteur Néné Ilunga Nkulu, notamment pour la paix qu’elle a instauré dans le monde du travail. « N’eut-été la Covid-19, nous aurions eu la meilleure année de notre ministère du Travail. Malgré cela, nous l’avons vu descendre sur le terrain pour aller palper la réalité de nos entités provinciales. Les rapports disent ce qu’ils peuvent dire, mais la descente sur le terrain donne la réalité réelle des faits. On vous a vu cette année à Matadi, à Lubumbashi, à Kolwezi et dans le Bandundu natal. Kisangani aussi, vous y étiez. Ceci prouve à suffisance le souci que vous avez toujours pour la bonne marche de l’INPP, qui est un instrument capitale pour la promotion et la création d’emplois en RDC », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Veuillez au nom du Conseil d’administration et de l’ensemble du personnel de l’INPP, recevoir nos remerciements. Parce que sans la paix au travail, rien ne marche. L’ADG de l’INPP en a aussi profité pour remercier Madame Inzun, le PCA François Dima et les experts qui ont présenté le contrat-programme, ce avant de présenter ses vœux au docteur Néné Ilunga Nkulu.
Prenant la parole, la ministre d’Etat Néné Ilunga Nkulu a remercié les dirigeants de l’INPP. « Je voudrai très sincèrement vous remercier en ce dernier jour de 2020 pour la collaboration. En cette année, nous vivons la deuxième vague de la pandémie de coronavirus, malgré cela, il n’y a pas eu des arriérés de salaire ni de licenciements», a-t-elle déclaré avant de les encourager à faire mieux l’année qui commence. La ministre Néné Nkulu a clôturé son propos en leur présentant ses vœux de santé, de succès et de travail.
Le travail abattu par l’INPP malgré le coronavirus
A en croire Maurice Tshikuya, cette année, ils ont eu beaucoup de difficultés par rapport à la Covid-19, mais, malgré cela, ils sont parvenus à former au moins 43 600 stagiaires. « L’objectif était de former 50 000 stagiaires cette année, malheureusement nous avons connu la covid-19, mais on a pris des dispositions nécessaires et d’autres formations théoriques ont été données à distance, ce qui nous a permis d’atteindre ces chiffres-là. Nous pensons que, toutes choses restant égal par ailleurs, nous allons pouvoir nous rattraper en 2021, s’il n’y a pas la persistance de cette pandémie qui nous étouffe tous ».
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