Lors d’un meeting populaire tenu le 13 février, dans la cour de la paroisse Sainte Thérèse de la commune de Nganza, à Kananga, chef-lieu du Kasaï central, le député provincial membre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Jim Mukenge, était monté au créneau par rapport à l’attitude qu’affichent certains membres de la famille politique du FCC, depuis la prise des commandes du pays par Félix Tshisekedi. Devant une foule nombreuse venue l’écouter, Jim Mukenge accuse le partenaire politique du président Félix Tshisekedi et de l’UDPS, le FCC d’être à la base du freinage de la gestion de la RDC par le régime actuel. Pour lui, le FCC veut pérenniser les pratiques d’un régime décadent qui a sombré le pays pendant 18 ans.
Selon Jim Mukenge, le FCC veut profiter de la majorité de ses membres au sein des institutions du pays, notamment au gouvernement Ilunkamba, à l’Assemblée nationale, au Sénat et dans des gouvernements provinciaux, pour paralyser le pays, le mettre par terre, justement pour que le peuple congolais haïsse le président Félix Tshisekedi, ce afin de revenir en 2023 avec un discours propagandiste contre lui.
« Ils ont été mal habitué avec la gestion calamiteuse des institutions et ils veulent que Félix Tshisekedi emboîte les pas, cela en le mettant les bâtons dans les roues. Qui sont majoritaires dans les institutions ? Ce sont eux qui sont un grand obstacle pour Félix Tshisekedi. La population doit le retenir. Nous sommes au pouvoir, mais menant un grand combat face aux ennemis du pays. Nous n’allons pas nous fatiguer. Notre vigilance doit gagner sur les intérêts mesquins de ces caciques qui ont volé et pillé durant 18 ans », a-t-il lâché. Et de s’interroger : jusqu’à quand Kingakati va provoquer notre patience ?
Selon lui, le peuple congolais en a marre des provocations quotidiennes de certains membres du FCC, qui cherchent à déstabiliser le pays afin que le développement tant attendu par la population ne soit au rendez-vous.
« Vous ne voyez pas le dossier 100 jours du programme d’urgence du chef de l’État ? Même si je ne veux pas en parler. C’est un exemple du sabotage de ces caciques. Nous faisons confiance à la justice, laquelle est appelée à rendre des bons jugements et arrêter toute personne impliquée dans le détournement de fonds », a-t-il indiqué. Jim Mukenge a profité du meeting, pour faire la restitution de son voyage à Londres, dans la suite du chef de l’État, Félix Tshisekedi, au sommet d’investissement organisé à Londres, en janvier 2020.
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