Point n’est plus besoin de démontrer que les femmes congolaises ont tous les atouts possibles pour occuper différents postes à responsabilité au sein des institutions. Le cas de Néné Nkulu, ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, Travail et prévoyance sociale et trois autres femmes mandataires de sa tutelle l’illustre mieux. À petits pas, certes, les Congolaises sont en train de conquérir les postes de commandement.
Le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale est l’un de ceux dont l’impulsion est donnée par des dames compétentes, à différents niveaux. Il est dirigé depuis septembre 2019 par docteur Néné Ilunga Nkulu, autorité morale de l’Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), députée nationale élue en 2011 et réélue en 2018.
Les dames qui l’accompagnent dirigent plusieurs centaines ou milliers de travailleurs et la paix sociale règne au sein de leurs services ou Etablissements. Au secrétariat général à l’Emploi et Travail, on trouve Angélique Inzun. Marie Rose Djumba gère l’Inspection générale du Travail. Agnès Mwad dirige la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et Angélique Kikudi l’Office national de l’emploi (ONEM).
À l’instar des maillons d’une chaîne, ces dames travaillent aussi avec d’autres, du même ministère, le cas de Madame Henriette Tshimuanga Minchiabo, directeur chef de service à la direction d’Etudes et Planification. « En vertu de l’article 36 de la constitution de la République, nous sommes investis de la mission de garantir le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante, assurant aux travailleurs ainsi qu’à leurs familles une existence conforme à la dignité humaine », explique Docteur Néné Ilunga Nkulu. C’est ce qui pousse Gastonie Ngoy Kabila, 1ère vice-présidente de la Ligue des femmes de l’AFDC-A et conseiller de docteur Néné Nkulu, à confirmer que la République démocratique du Congo connait une avancée significative sur le plan de responsabilités qu’occupent les dames. Elle encourage les femmes en général à ne pas baisser les bras et à continuer à se battre pour que la parité soit effective. « Par exemple, Madame Agnès Mwad Yav, la directrice générale de la CNSS a bien dirigé l’entreprise à la tête de laquelle elle est placée et tout le monde la félicite », indique-t-elle avant de conclure que « Si une femme prend une affaire en main, surement que cela va marcher ».
La parité en marche
Comme en bégayant, la parité se taille son chemin au sein des institutions de l’Etat en République démocratique du Congo. Le président Joseph Kabila l’a encouragé et les efforts du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi se font remarquer dans la composition de son cabinet, publiée le 7 mars 2019. Parmi les quatre adjoints du directeur de cabinet du président Tshisekedi, figure notamment une femme. Bien plus, il y a deux femmes au nombre de ses neuf conseillers spéciaux, et trois femmes sur les 17 membres qui composent le collège de ses conseillers principaux. Un autre pas important est celui franchi du côté de gouvernement Ilunkamba où 13 ministres sur 67 sont des femmes. Ainsi, pour la première fois, une femme est élevée au rang de vice-Premier ministre, Madame Elysée Munembwe, qui gère le ministère du Plan.
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