En marge la Journée internationale de la femme que la communauté internationale va célébrer le 8 mars sous le thème : « Penser de manière égale. Construire intelligemment. Innover pour le changer », l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) n’attend pas croiser les bras. Au niveau national, la République démocratique du Congo a retenu comme thème : « Ensemble, promouvoir la paix, la sécurité et le genre par l’accès aux services publics de qualité ». En tant qu’organisation féminine médiatique ayant pour but la revalorisation du statut de la femme journaliste, à l’instar des autres associations féminines du pays qui organisent, comme d’habitude, des activités en cette période, l’ACOFEPE, avec son sous- thème : « Plumes Féminines, Ensemble pour la compétente et la distinction », compte assurer la promotion socioprofessionnelle des femmes journalistes de la presse écrite, en leur dispensant la formation personnelle, sur toute l’étendue du pays.
Objectif produire beaucoup d’articles de presse
En plus du renforcement des capacités qu’elles vont bénéficier, les concernées vont devoir rédiger beaucoup d’articles de fond. À en croire la présidente de l’ACOFEPE, Grace Ngyke, les femmes journalistes de la presse écrite vont tout au long du mois de mars démontrer leur attachement à la liberté d’expression et d’opinion. Elles vont, rassure-elle, abattre un grand travail dans le strict respect de la déontologie et de l’éthique professionnelle. « Elles permettront, sans conteste, à leurs lecteurs de disposer des informations suffisamment fouillées et commentées de nature à déconstruire les antivaleurs et construire intelligemment une société honorable », a-t-elle déclaré. « Dans le domaine de la presse écrite, considérée comme « la mère des presses », la concurrence dans l’art de l’Ecrit étant de taille, les femmes doivent opérer avec professionnalisme. Elles doivent faire montre de leur génie artistique en matière journalistique en produisant suffisamment des articles de fond de qualité sur divers sujets ayant trait à la vie nationale et aux relations internationales, et en publiant des enquêtes et analyses menées en toute impartialité, afin de promouvoir la paix, la sécurité et le genre notamment », a-t-elle détaillé. L’ACOFEPE estime que les femmes journalistes de la presse écrite pourraient acquérir l’excellence par ce genre de production nécessitant un savoir et un savoir-faire, et requérant une autodiscipline dans la vie tant publique que privée.
Attirer les regards vers la presse écrite
Depuis sa création, fait remarquer Grace Ngyke, l’ACOFEPE a constaté que la plupart des femmes journalistes s’orientent beaucoup plus vers la presse audiovisuelle, en laissant aux hommes la lourde charge d’informer la population par la presse écrite. « L’ACOFEPE, déterminée à relever le défi en comblant ce vide, appelle de tous ses vœux les femmes journalistes à se tourner massivement vers la Presse Ecrite. Il en va de même pour des jeunes filles encore aux études tant à l’université qu’au secondaire », a-t-elle expliqué.
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