Le Centre ne figure pas parmi les 77 regroupements politiques autorisés à fonctionner en République démocratique du Congo. La plateforme a introduit un recours au ministère de l’Intérieur pour sa reconnaissance. Joseph Bangakya, l’un de ses membres soutient que sa plateforme est bel et bien en règle avec la procédure d’enregistrement des partis et regroupements politiques qui fonctionnent en RDC. Il relève le caractère inclusif du processus électoral : « Les élections doivent être inclusives et crédibles. Personne n’imagine un acteur comme le Centre ne pas participer aux élections. Il y a des millions des centristes qui ne veulent être ni de l’opposition, ni de la Majorité ». Toutefois, Bangakya assure que les procédures de régularisation de la situation du Centre est en cours.
Pour sa part, l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ) demande tout simplement au ministère de l’Intérieur d’annuler ces arrêtés qui, selon elle, sont à la base du dédoublement de partis et regroupements politiques autorisés à fonctionner en RDC. D’après Georges Kapiamba, président de l’ACAJ, ces arrêtés violent la loi sur le fonctionnement de partis politiques en RDC et, par conséquent, portent les germes des conflits pendant cette période préélectorale. « Nous demandons au Gouvernement de respecter la loi sur les partis politiques, qui interdit de consacrer l’existence d’un parti politique qui veut porter la dénomination d’un autre parti qui existe déjà. En le faisant, le gouvernement contribue à créer le germe de chaos dans le pays et ce n’est pas ça la mission d’un gouvernement », a-t-il indiqué.
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